Deux ennemis du peuple décorés par le gouvernement -
Claude d’Harcourt est un énarque issu de l'aristocratie, qui a notamment
contribué à abîmer l’hôpital public à Marseille avant de débarquer à
Nantes en novembre 2018. Dès son arrivée, il s'illustre par une extrême
brutalité en réprimant avec férocité le moindre rassemblement, en organisant
es nasses, des charges et des tirs de munitions contre tout ce qui bouge dans la ville.
Didier Lallement, grimpe les échelons de l'appareil d’État français en tant
que directeur de l'administration pénitentiaire. Lorsqu'il est en charge des
prisons, il crée une unité paramilitaire destinée à mater les enfermés :
les ERIS – Équipes Régionales d'Intervention et de Sécurité.
Ces forces d’élite, formées par le GIGN, répriment les détenus en cas de mutinerie.
C'est un individu au visage malingre surmonté d'une casquette trop grande
pour lui. Il incarne à lui seul la militarisation du maintien de l'ordre.
À Paris, il déploie une violence policière extrême qui fait des milliers de
blessés et d'arrêtés.
Ces deux hommes sont décorés de l'ordre de la Légion d'Honneur ce
14 juillet 2021 par le gouvernement français. En 2019 déjà, le gouvernement
avait médaillé les policiers qui s'étaient illustrés par leurs violences contre
les mouvements sociaux. Cette Légion d'Honneur, héritage de l'Empire,
n'est pas une fierté tant elle ne sert qu'à récompenser les plus infâmes laquais,
les plus ignobles agresseurs. C'est une marque de honte plus qu'une
distinction. C'est une Légion d'Horreur.