La démocratie française au bord du gouffre.
Le groupe parlementaire LIOT a déposé une proposition
de loi visant à abroger celle faisant passer l’âge légal de
départ à la retraite de 62 à 64 ans qui a été imposée aux
Français sans aucun vote des députés.
Très embarrassé par la possibilité d’une remise en cause
de sa réforme des retraites, Macron a mis en avant une
argutie juridique tout à fait abracadabrante, en excipant
l’article 40 de la Constitution selon lequel les parlementaires
ne peuvent proposer de mesure créant une dépense non
financée.
Braun-Pivet, insipide présidente de l’Assemblée nationale,
qui avait déclaré cette loi d’abrogation recevable, a opéré
un virage à 180º, après avoir été sermonnée par l’Élysée.
Cet épisode démontre, s’il en était besoin, l’impasse dans
laquelle se trouve Macron.
François Asselineau dénonce le scandale absolu de cette
manœuvre de Macron pour court-circuiter l’Assemblée
Nationale.
Passer outre la représentation nationale ferait basculer
la France dans la dictature, il ne resterait plus alors aux
députés opposés à cette infamie, à voter le projet de
destitution du président de la République conformément
à l’article 63 de la Constitution.